Quand le passé et le présent se rencontrent
Le Hof van Aragon a été fondé en 1963, dans le vieux quartier de Lierse. La salle principale de la Cour d’Aragon est située dans la rue Aragon, au numéro six. Cette maison – anciennement appelée « Saint George » – est probablement la maison d’origine de la guilde de pied et d’arbalète « Saint George ». Cette guilde était chargée de défendre les portes de la ville avant qu’elle ne soit entièrement fortifiée après 1212.
Philippe le Beau et Jeanne de Castille
En 1496, Johanna de Castille et Philippe le Beau se marient à Lier. Cela a créé une union historique entre nos régions et l’Espagne ; d’ailleurs, de ce mariage est né quatre ans plus tard le futur empereur Charles Quint. Johanna et Philip ne s’étaient jamais rencontrés avant leur rencontre à Lier, mais selon la légende, cette rencontre fut le début d’un amour de toute une vie. Après la mort de Philip, dix ans plus tard, Johanna s’est fermée au monde, une décision qui lui a valu le surnom de « folle ».
Un tel événement historique suffirait ailleurs à placer la ville sur la carte touristique mondiale, mais pas à Lier. La Cour d’Aragon accueille toujours des mariages, mais l’hôtel n’a pris son nom qu’il y a une dizaine d’années. Il s’agit d’une succession de six petites propriétés historiques situées dans la rue Aragon et la rue Mosdijk. L’un de ces bâtiments était connu à l’époque médiévale sous le nom de St George, le siège de la guilde des arbalétriers qui était chargée de défendre la ville. Dans un autre bâtiment, l’ancien Maegdenhuys, se trouvait autrefois un orphelinat pour jeunes filles.
‘t Maegdenhuys
Une salle plus petite est située dans le « Maegdenhuys », au numéro cinq de la Mosdijk. Autrefois orphelinat pour jeunes filles, le « Maegdenhuys » est aujourd’hui un élément important de la Cour d’Aragon.
Dans les années 1980, le Maegdenhuys a été transformé en hôtel et en salle de banquet, mais aucune licence n’a jamais été accordée jusqu’à ce que les bâtiments soient rachetés par le groupe Rastelli dix ans plus tard. Les gens ont procédé aux modernisations nécessaires. Entre-temps, le bâtiment a été classé comme monument protégé.
Les bâtiments étant protégés, les architectes ont dû faire preuve de créativité. On accède aux 20 chambres par un dédale de couloirs et d’escaliers reliant les six bâtiments de l’hôtel. Chaque chambre est différente en termes de taille et de décoration. Les plus grandes chambres ont été aménagées dans un style contemporain. Depuis la salle de bain spacieuse, vous avez une vue sur l’église monumentale St Gummarus. Dans les petites chambres des étages supérieurs, les vieilles poutres en bois ont été magnifiquement intégrées à l’ameublement.
Vous voulez en savoir plus sur notre passé ?
Lors de votre séjour, demandez le livret « L’histoire merveilleuse de la cour d’Aragon », écrit par l’auteur liégeois Wim Van Gelder.

